Peintres précurseurs

Des peintres précurseurs

Nous avions quitté avec regret la rive basse qui regarde vers Bougival, où se tenait la foule hurlante des jours de fête quand il y avait des joutes sur la Seine, et nous nous dirigions par la berge côté Croissy, vers le centre de l'île.

Les belles villas blanches se devinaient à travers la charmille devant le fleuve qui glissait rapidement.

Brusquement, arrivés au golf, nous étions sur le territoire de Croissy et la vue surplombant les deux rives était superbe

Des arbres magnifiques de l'Ile d'Aligre, il ne reste que quelques très beaux bouquets d'érables et de platanes.

C'est bien là, qu'au milieu du XIXe siècle, en opposition aux peintre officiels David et Ingres, Théodore Rousseau puis Gustave Courbet et enfin François Daubigny ont peint leurs premières toile en précurseurs de "l'école de l'impression ".

De Théodore Rousseau, rappelons-nous "l'abattage des arbres de Croissy". Cette oeuvre assura déjà une

réputation mondiale à notre île, confirmée comme lieu de promenade idyllique par le tableau "Les demoiselles des Bords de Seine", peint par Gustave Courbet en 1856.

Puis d'autres précurseurs tels que Prins, Heilbuth, Français, Anastasi, Nanteuil, passaient leur journée dans l'île à fusiner et à peindre avant de rejoindre le soir les auberges de Bougival.