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Les bains froids

Avant de rejoindre l'extrémité de l'île, nous avions continué de longer la Seine côté Croissy, à travers les ronces et les arbustes quand brusquement, au moment où nous apercevions, au détour du fleuve, le château du seigneur Chanorier et la chapelle Saint-Léonard,

nous découvrîmes un premier signe.
Cette grossse dalle de pierre blanche couverte de mousse

à fleur d'eau. Oui, c'était bien à cet endroit que se situait le débarcadère du "passage d'eau" de M. Saintard.


Il suffisait alors de remonter prestement et sur la droite, à coup sûr, nous devions tomber sur le grand ponton des "bains froids de la Grenouillère".
De l'autre côté, la Seine est nettement plus haute et les canots venaient facilement

s'amarrer en venant de Chatou ou de Rueil, juste en face. Une petite baie naturelle formée par une plage en pente douce et l'îlot "le Camembert", aujourd'hui disparu, tout cela est parfaitement dessiné par Anastasi en 1858.

Les pêcheurs, les canotiers, les promeneurs du dimanche avaient depuis longtemps adopté cet endroit paradisiaque.

A suivre ...