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Le ventre de Paris

Les Halles Centrales, au cœur du premier arrondissement, furent dès leur création, sous le Second Empire, approvisionnées en produits maraîchers de qualité en provenance de Croissy, ce qui fit surnommer notre village "La Reine des Halles".

carte postale n° 319

Les maraîchers ne vendaient pas à l'intérieur des pavillons Baltard mais en plein air sur "le Carreau". L’endroit réservé à Croissy était la rue Berger (entre Pierre Lescot et les Bourdonnais).

carte postale n° 318



Cette place était vigoureusement défendue par les intéressés qui n’y admettaient pas d’autres vendeurs.


Aux Halles, la vie débutait à minuit et se terminait à l’aube; pour être rude elle n'en était pas moins conviviale, agrémentée de quelque casse-croûte, café et chopine de vin en compagnie des "Forts des Halles", ces personnages à belle carrure et forts en gueule, capables de porter 200 kg.

Après la deuxième guerre mondiale le caractère pittoresque et sympathique des Halles s'estompa : les femmes se firent plus nombreuses parmi les vendeuses et les clientes, l'atmosphère devint plus réservée et moins ... bonhomme.

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C'est en 1968 qu'intervint la fermeture des Halles de Paris et l’exil à Rungis dans un contexte complètement différent.