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Les outils d'arrosage


Ils constituent des témoins essentiels de l'histoire maraîchère.

Une "demoiselle"

Dans le quartier dit "Kauffmann" une rue est dénommée "allée des Demoiselles". D'aucuns peuvent penser à des jeunes filles, alors qu'il s'agit des arrosoirs à main utilisés jusqu'en 1925.

10 litres d'eau plus 1,5 kg de récipient, et ce dans chaque main ... bravo pour l'effort.

D'où venait cette eau ? De "tonnes en béton" à demi enfouies dans le sol, alimentées par des puits avec des tuyaux en grès.

Mais il fallait extraire l'eau à l'aide d'une pompe, constituée d'une chaine à godets mue par un tourniquet, lui-même actionné par un cheval.

Avec l'arrivèe des motopompes, l'installation de tuyauteries en fer, fonte et plomb permit l'arrosage à la lance.  Ce n'était pas un travail de débutant car il fallait répartir l'eau uniformément; il s'effectuait le plus souvent pieds nus.

Puis vinrent les "tourniquets" dont certains étaient montés sur wagonnets.

Evolution ultime, en 1950, les "rampes" de 5 mètres linéaires puis les "diluviens" montés sur un lourd châssis de fer où se trouvait une turbine. Deux artisans croissillons bien connus, Messieurs Bonvallet et Massiquet, assuraient la commercialisation, le fonctionnement et le service après vente.

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Adieu mes "demoiselles" !