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Les vignes ?

Etonnant, non ?

Un des derniers espaliers


En 1571, d'après les écrits et les plans, Croissy, Chatou, Montesson ne sont guère constitués que de manses de bûcherons comportant des potagers et surtout des vignobles. En 1622, Jacques Robineau, fils de Jean, rendant hommage à son suzerain Henri II de Montmorency, présente l'aveu et dénombrement de son domaine, il parle notamment "d'un pressoir à vin auquel les susjects dudit Croissy sont tenus venir presser le vin qu'ils recoeuillent sur les vignes de la censive de ladite seigneurie ...".
Vers 1781, 1/3 des terres en dehors du château étaient en cultures potagères et, sur ce 1/3, un bon 1/5 en vignes.

Au 17ème siècle, l'Ile de France donnait surtout du vin rouge, peu foncé, clairet, puis ensuite plus foncé grâce à de nouveaux cépages. Au 18ème, le bon vin était le vin nouveau. A la fin du 19ème siècle, la vigne est en plein déclin. Beaucoup de Gamay, donnant un petit vin clairet. "L'ivresse qu'il procurait était plutôt gaie, passait vite et ne ressemblait en rien aux fureurs causées par l'absinthe et les alcools aniliques".

Après l'oïdium et le mildiou, vers 1825, les vignes attaquées par le phylloxera en 1860 furent ravagées par les grands froids de 1874. Elles furent les dernières à survivre dans notre région avant de disparaître.

Seuls témoignages de cette époque, l'Allée des Vieilles Vignes, située en impasse au début de la route du Roi, et quelques espaliers


D'après un texte de Pierre Beloeil paru en juin 1998 dans le Bulletin n° 16 de la Mémoire de Croissy